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Surmontant l’ouvrage final, la couverture est ce qui protège le bâtiment des affres de la météo. Attention cependant à ne pas la confondre avec le toit. Bien que s’appuyant sur ce dernier, elle représente une construction à part entière.
C’est un mystère qu’il convient de résoudre avant d’aller plus loin. Du point de vue du profane, le revêtement disposé au sommet d’un bâtiment est appelé « toit ». Plus important encore… À de moult occasions, les non-initiés utilisent « toit » et « toiture » comme s’il s’agissait de synonymes interchangeables.
Pourtant, en interrogeant des couvreurs professionnels, il est clair qu’il s’agit de deux notions complétement différentes.
Il s’agit d’une structure portative, généralement une dalle ou une charpente, qui est accompagnée d’un élément de recouvrement. L’objectif du toit est de résister à une charge conséquente et surtout de protéger la construction sous-jacente.
Seul le toit est en mesure de retenir les tuiles/ardoises/tôles/etc. et d’amoindrir les surcharges climatiques (manteau de neige, amas de feuilles mortes, pluies torrentielles, etc.). Par ailleurs, il doit aussi être capable de supporter les activités liées à l’exploitation. Il s’agit par exemple de la masse corporelle des couvreurs qui réparent le toit ou nettoient les gouttières.
Pour toutes ces raisons, le toit se doit avant tout d’être robuste. Invisible à l’œil nu, il a la capacité de dispatcher les masses ainsi encaissées aux murs puis aux fondations. C’est grâce à ce stratagème que la structure parvient à résister aux attaques incessantes de la météo.
C’est la partie visible de la toiture. Ardoises, tuiles, béton, métal et bois sont quelques-uns des matériaux fréquemment utilisés. Pouvant être plate ou inclinée, cette section joue un rôle dans l’étanchéité de la maison. En outre, elle a aussi un impact esthétique non négligeable. Une illustration simple : c’est grâce à leurs couvertures en tuiles que les résidences toulousaines ont conférées à Toulouse le surnom de « ville rose ».
En permanence exposée aux intempéries, cette partie de l’édifice doit être solide, durable et rester intacte peu importe les circonstances. Ainsi, il est crucial de sélectionner un matériau dont la forme ne change pas en fonction des changements climatiques. Imaginez un instant si les constituants de la toiture se rétractaient avec le froid…
Un autre élément qui pèse lourd dans la balance, c’est le design. De fait, ce dernier doit faciliter l’évacuation des eaux de pluie et limiter la stagnation. Dans certains cas, la couverture est aussi conçue pour orienter les fluides vers un système de récupération.
Au vu de son importance, ce revêtement extérieur n’est pas à sélectionner avec légèreté. À noter que son installation se fait dans le respect des réglementations locales. Avant de craquer pour des tuiles ou tout autre matériau, contactez la mairie pour être sûr que leur utilisation soit permise.
C’est un classique de l’habitat français. Fabriquées à partir d’argile cuite au four, ces tuiles sont associées au charme des campagnes françaises. Particulièrement appréciées dans le canal du Sud-Est, elles sont entièrement personnalisables. C’est ainsi que la tuile en terre cuite se fait plate dans le Nord et grises en milieu urbain.
Ayant exactement la même forme que les tuiles en terre cuite, celles ici décrites sont entièrement en béton. Cela permet d’avoir une toiture moins onéreuse mais particulièrement durable.
Il n’est pas rare de voir des ardoises existant depuis plus de 100 ans. D’une longévité exceptionnelle, ce revêtement exige une forte technicité lors de la pose. Par ailleurs, gardez à l’esprit qu’elle est bien plus lourde que les autres parements. En foi de quoi, la charpente devra être renforcée lors du gros-œuvre.
Sur les garages, les abris de jardin et les bâtiments annexes, il est fréquent d’utiliser de la tôle ondulée. De même, c’est un matériau couramment installé en villes ou lors de chantiers à petits budgets. Bien que peu esthétique, la tôle ondulée est accessible financièrement et facile à installer.
Il s’agit de tôles profilées faites en acier. Peu onéreux, les bacs acier allient une résistance impressionnante à une légèreté surprenante. Seule ombre au tableau : les modèles bas de gamme résistent très mal à la pollution.
En dehors des zones montagneuses, il est très difficile d’observer des maisons équipées de bardeaux en bois. Très difficiles à poser, ce revêtement améliore l’isolation phonique et thermique.
Extrêmement légère, cette matière novatrice s’adapte aisément à de fines charpentes. Attention cependant… En plus d’être moins durable que la terre cuite, le fibrociment exige un démoussage annuel.
Laquelle de cette couverture correspond le plus à vos besoins ? Toujours prêts à vous aider, les couvreurs zingueurs d’OCE sont disponibles au 06 60 90 17 75. Composez ce numéro pour recevoir gratuitement des conseils personnalisés et un devis transparent.
